Danser à la lueur du pixel
Thierry Raboud
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Scènes » Le chaud et le froid, la sueur et le pixel. C’est une danse de l’irréconciliable, un mariage des contraires, célébré sous les auspices du féerique, du poétique. Il y a sur le plateau ces danseurs et danseuses de la Compagnie Käfig dirigée par Mourad Merzouki – dizaine de corps modelés en fluidité par la geste hip-hop, habités d’une grâce énergique, de musculeuses prouesses dissimulées sous l’évidence. Il y a autour d’eux ces projecteurs qui trompent l’œil en accompagnant le mouvement de formidables vents numériques, de paysages élastiques, de pluies drues et de nuits blanches – des vertiges. Au point de contact du réel et du virtuel, leur rencontre est un prodige technologique, une prouesse artistique.
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