François Alu, danse à débordements
Le danseur de l’Opéra de Paris, nommé étoile, est un hyperactif qui multiplie les projets divers et variés
Virginie Bloch-Lainé
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Danse » «Je déteste danser. Ça me saoule.» Dans une soirée, François Alu préfère discuter avec ses amis. Pourtant, le nouveau danseur étoile aime tous les styles de musique et excelle en hip-hop. «Si je suis avec ma copine et qu’elle danse, j’y vais.» Illumine-t-il le dancefloor avec les sauts à couper le souffle dont il est le maître? «Non, en soirée je danse tout court, je ne me rends pas la tête.» Ce ne doit pas être mal, néanmoins. Sa «copine» est également danseuse.
Lumineux, tonique, charismatique, le crâne nu, délicieusement parfumé, vêtu de façon pensée depuis le sac à dos jusqu’aux Stan Smith, François Alu a un peu moins de temps que prévu à nous accorder pour l’entretien, qui a lieu dans sa loge, à l’Opéra