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«A ski, je peux me défouler un maximum»

Antonon Savary l'assure: même lors de séances plus difficiles, le ski de fond reste un plaisir. © Eléa Jacquot
Antonon Savary l'assure: même lors de séances plus difficiles, le ski de fond reste un plaisir. © Eléa Jacquot
Publié le 12.09.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport

Antonin Savary, 20 ans, est passionné de ski de fond. Un sport auquel le Fribourgeois consacre de nombreuses heures chaque jour.

«Je savais à peine marcher lorsque ma mère m’a mis sur des skis de fond pour la première fois. Même si j’ai testé d’autres sports étant petit, il a vite été clair dans ma tête que je n’enlèverais pas celui-là. Beaucoup de gens me demandent pourquoi je fais ce sport, alors que d’autres sont peut-être moins difficiles. La réponse est finalement assez simple. J’aime l’effort. A ski, je peux me défouler un maximum. Et puis, c’est agréable de s’entraîner dans la nature. Le fait d’être seul de temps à autre, ça me ressource.

Je suis aussi un très grand fan de compétition. Mes débuts se sont faits naturellement, vers l’âge de six ans. Si ma mémoire est bonne, une course est déjà longue de quatre kilomètres chez les moins de douze ans. A seize, c’est le double. Aujourd’hui, je peux être engagé dans différentes courses lors des compétitions. Par exemple, il y a la course individuelle de dix kilomètres ou plus, qui se joue sur le principe du contre-la-montre. Je participe aussi aux mass start, qu’on appelle également départs en ligne. Là, tout le monde part en même temps. C’est un peu la guerre, ça se bouscule. L’année passée, je me suis d’ailleurs pris de belles volées! Mais c’est une course que j’adore, car j’aime bien me faufiler. Pour ça, je suis un grand gamin.

Actuellement, je m’entraîne avec l’équipe suisse des moins de 23 ans. Hors saison, de mai à novembre, nous préparons les compétitions de l’hiver. Dans un premier temps, nous mettons en place notre base d’endurance en faisant notamment de nombreuses heures de vélo. Puis, nous passons aux intervalles d’intensité. Pour garder le rythme, je chausse aussi des skis à roulettes. Mais rien ne vaut la sensation de la neige sous mes pieds. Quand il fait beau et que tu glisses sur de la nouvelle poudre, c’est magnifique. Tu te sens libre.»

Eléa Jacquot

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