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Les jeunes musiciens du pays se préparent à une semaine d'harmonie musicale à Interlaken

Dès jeudi, l’Harmonie nationale des jeunes réunira quelque huitante musiciens pour une semaine ponctuée de concerts et d’un concours.

L’Harmonie nationale des jeunes en concert en 2021 à Hochdorf (LU). © Eloi Coquoz
L’Harmonie nationale des jeunes en concert en 2021 à Hochdorf (LU). © Eloi Coquoz

Rémi Alt

Publié le 04.07.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Musique » Une audition pour seule condition, puis l’excellence musicale est ouverte à tous: comme chaque année, la semaine musicale de l’Harmonie nationale des jeunes (HNJ) se déroulera dès jeudi à Interlaken. A son terme, un concours international ainsi que deux concerts en Suisse sont agendés, dont un à la salle CO2 de La Tour-de-Trême le 13 juillet à 19 h 30. «Bien que le niveau varie d’année en année, il reste globalement très bon», relève Manon Guisolan, responsable du camp de l’HNJ aux côtés de Louis Schibli.

Elle-même ancienne musicienne de l’ensemble harmonique, la Fribourgeoise de 30 ans se réjouit de l’exception faite pour sa dernière année dans l’organisation: «Cette année est particulière: déjà parce qu’il n’y a pas de restrictions liées au Covid, mais aussi parce que, pour la première fois, l’ensemble va participer à un concours international prestigieux à Kerkrade, aux Pays-Bas.»

Des défis à la clef

Agée de 19 ans, Emilie Giroud, clarinettiste à la Gérinia de Marly, participe cette année pour la quatrième fois à l’HNJ. Elle souligne elle aussi la particularité de cette édition 2022. «Le camp est plus long que d’habitude, ça représente un défi au niveau de l’endurance, commence-t-elle. Et puis, le programme est particulièrement exigeant, et il sera surtout présenté à un concours international», renchérit la Moratoise en évoquant la dimension compétitive que prend la semaine musicale de cette année.

«Il faut trouver une cohésion d’ensemble en très peu de temps et s’habituer à la gestique et à la façon de travailler du chef.»
Emilie Giroud

Durant les quelques jours passés ensemble, les presque 80 instrumentistes s’exercent près de huit heures par jour, partagées entre répétitions générales et partielles de registre. «Il faut trouver une cohésion d’ensemble en très peu de temps et s’habituer à la gestique et à la façon de travailler du chef, soutient Emilie. Ce sont les principales difficultés.»

Sans aucun bémol

Saxophoniste alto au sein de la Landwehr de Fribourg, Raphaël Kolly, 24 ans, n’en attend pas moins pour son second camp de l’HNJ. «Les concerts sont toujours des moments forts où le résultat final nous rend fiers, sourit-il. C’est un cadeau que de pouvoir lire dans le public les effets de tout le travail fourni.» L’aspect social qui sous-tend la semaine a lui aussi son importance. Raphaël y voit une raison supplémentaire pour les jeunes de s’y inscrire: «On arrive à avoir d’un côté l’approche musicale d’excellence, et de l’autre tout cet angle amical qui rend le camp unique.»

«Les concerts sont toujours des moments forts où le résultat final nous rend fiers.»
Raphaël Kolly

Et puisque l’HNJ réunit des jeunes des quatre coins de la Suisse, le mélange des dialectes et des langues est de mise. «C’est important de faire connaître cet ensemble aussi en Suisse romande, lui qui est déjà réputé en Suisse alémanique», précise Manon Guisolan avant de rappeler: «Les places sont limitées et les exigences hautes, mais l’audition pour la semaine à Interlaken de 2023 est ouverte à tous!»

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