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«Plus qu’une passion, un art de vivre»

«Petite, j’écoutais souvent des cassettes de flamenco dans la voiture», se souvient Rita. © Rachel Solomon Tsehaye
«Petite, j’écoutais souvent des cassettes de flamenco dans la voiture», se souvient Rita. © Rachel Solomon Tsehaye
Publié le 09.11.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton art!

Rita Rubio Videira, 22 ans, étudiante en droit, nous parle de flamenco, un art qu’elle pratique depuis plus de 10 ans.

«Mon amour pour le flamenco a commencé très tôt. Comme je suis d’origine espagnole, j’ai toujours un peu baigné dedans depuis mon enfance. Quand j’étais petite, mes parents m’emmenaient souvent au centre espagnol de Morat, où des spectacles de flamenco se tenaient de temps à autre. Les danseuses là-bas me fascinaient à chaque fois. C’est en les voyant que j’ai eu envie de commencer le flamenco.

J’ai malheureusement dû patienter jusqu’à mes 12 ans avant de pouvoir en faire. A Fribourg, il n’y avait pas encore de cours de flamenco à l’époque. Le jour où j’ai appris qu’une école avait ouvert, j’ai sauté de joie! J’étais tombée par hasard sur une affiche qui annonçait un spectacle de flamenco au conservatoire. Le week-end, j’ai assisté aux deux représentations, puis ai pris contact avec la professeure. C’est d’ailleurs toujours avec elle que je suis mes cours aujourd’hui.

Ce que j’aime le plus dans le flamenco, outre la musique, ce sont les tenues. Elles sont très jolies et colorées. Lorsque les danseuses jouent avec les pans de leurs robes à volants, c’est juste merveilleux. Dans le flamenco, on utilise aussi différents accessoires, comme des châles, des chapeaux ou des éventails. Ce que je préfère, ce sont les fleurs pour cheveux; j’en ai toute une collection. J’aime aussi le flamenco pour son côté varié. Cet art regroupe à la fois de la danse, de la musique et du chant.

Pour moi, le flamenco est plus qu’une passion, c’est un art de vivre. J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs stages animés par des professeurs espagnols en Suisse, mais mon rêve ultime serait de pouvoir en faire un jour en Espagne, d’où il est originaire. Dire qu’avant, il se dansait en Andalousie autour du feu et qu’aujourd’hui, il y a des écoles partout dans le monde et même des compétitions! C’est juste fou.» Kessey Dieu

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