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Sur les traces du castor

Le recensement du castor a lieu de décembre à mars. © Kessey Dieu
Le recensement du castor a lieu de décembre à mars. © Kessey Dieu
Publié le 31.01.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

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Melisa Kaymaz, 23 ans, étudiante en sciences environnementales et humaines à l’Université de Fribourg, participe bénévolement au recensement national du castor en Suisse.

«C’est lors d’un camp de biologie auquel j’ai pris part cet été dans le cadre de mon master que j’ai entendu parler du projet de recensement national du castor. Deux doctorants en écologie nous ont dit qu’ils étaient à la recherche de bénévoles pour le canton de Fribourg. Ça avait l’air superintéressant et il suffisait d’être présent quelques jours cet hiver, donc j’ai décidé de me lancer!

Nous avons eu une journée de formation en novembre, au cours de laquelle les responsables nous ont montré comment repérer les traces laissées par les castors, avec une après-midi sur le terrain à Attalens. On était une cinquantaine de bénévoles, dont pas mal d’étudiants, mais pas que! Il y avait aussi des personnes âgées. Au cours de cette journée, on nous a assigné les endroits à inspecter et fourni le matériel nécessaire, notamment des cartes sur lesquelles doivent être indiquées les traces repérées par nos soins.

Le castor peut laisser plusieurs indices de sa présence, comme des empreintes de pattes, des barrages, des traces de rongement ou des terriers par exemple. Selon la façon dont le bois a été rongé, nous pouvons savoir si c’est l’œuvre d’un jeune castor ou d’un castor adulte, et même s’il s’agit d’une famille! Après avoir inscrit sur la carte les traces observées, nous devons aussi les photographier et les enregistrer dans une application, sans oublier d’y ajouter les coordonnées exactes afin que la personne qui gère cela au niveau national puisse vérifier le travail fait.

Pour l’instant, je suis uniquement allée à Belfaux, Corminbœuf et Givisiez. Je n’ai malheureusement pas croisé de castors sur mon chemin, comme ils sont surtout actifs la nuit. Peut-être que j’en verrai à Misery-Courtion, ma prochaine destination. En tout cas, cette expérience m’a confortée dans l’idée que je voulais travailler dans la nature à l’avenir!» Kessey Dieu

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