Des champignons jardiniers
La révolution mycorhizienne vous permettrait-elle à l’avenir de sauver tomates et concombres?
Aude-May Lepasteur
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Botanique » Au printemps passé, vous avez peut-être reçu une offre alléchante de votre jardinerie bio, vous promettant monts et merveilles, ou presque, pour autant que vous introduisiez un champignon microscopique dans votre potager. Aujourd’hui, entre trois plants de tomates moribonds et quatre concombres biscornus, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander: ai-je eu la bourse un peu trop serrée? Aurais-je dû embrasser la révolution mycorhizienne?
Depuis quelque temps, on ne cesse de nous parler des sols. On nous dit qu’ils sont vivants, qu’ils abritent une faune et une flore insoupçonnées. En fait, un quart de la biodiversité terrestre se trouverait dans les sols. En plus des innombrables arthropodes qui la parcourent, des abondants lombrics qui la labourent, la terre est également travaillée par des bactéries et des champignons. Et ce sont ici ces