Opération nettoyage à l’aimant
A Dunkerque, des pêcheurs utilisent de puissants aimants pour dépolluer le port et ses canaux
Texte et photos Arnaud Guiguitant
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Environnement » A quelques centaines de mètres du port de Dunkerque, dans le nord de la France, plusieurs péniches stationnent sur le quai de Bélandres. Certaines sont habitées, d’autres sont carrément laissées à l’abandon, partiellement coulées avec leurs coques et leurs ponts rouillés. «Ici, c’est l’ancien quartier des mariniers. Aujourd’hui, c’est l’un des coins les plus sales et les plus pollués de la commune», s’indigne Didier Hau, président de l’Aimant dunkerquois. Depuis trois ans, l’association nettoie les canaux, chenaux, ports et plans d’eau de la ville au moyen d’une méthode peu ordinaire: à l’aide de puissants aimants, la vingtaine de bénévoles, âgés de 8 à 62 ans, remontent à la surface des épaves en tous genres: vélos, scooters, c