Sentir les vibrations de l’aube
Elisabeth Haas
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Ambiance
Ils ont avoué avoir travaillé de nuit pour installer leurs micros, amplis, câbles, tables de régie et ordinateurs. Pour être prêts à 6 h du matin, Jocelyn Raphanel et Bernhard Zitz ont «dormi» sur place, à côté de la porte de Morat, là où le festival du Belluard a installé sa deuxième scène en plein air.
Quelques minutes auparavant, le ciel était de feu au-dessus des toits de Fribourg. L’aube s’était à peine levée ce samedi matin. Les spectateurs sont arrivés dans le calme et les rues encore désertes, se sont emmitouflés dans des couvertures militaires suisses pour s’installer confortablement sur des transats. Sur une plateforme posée à même le sol, on peut voir des bols tibétains de différentes tailles, un gong, des percussions, un archet, une guitar