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Spoliation d'œuvres d'art: comment la famille Gurlitt s'est retrouvée à travailler pour le régime nazi

La folle histoire de la collection Gurlitt est retracée de son début, sous le IIIe Reich à ses démarches de restitution menées ces dernières années par le Musée des beaux-arts de Berne.

On découvre sur Cornelius Gurlitt une enveloppe contenant 11 000 francs en petites coupures. Est-ce le fruit d’une transaction douteuse? Il y a soupçon de fraude fiscale. Laureline Mattiussi/Flammarion
On découvre sur Cornelius Gurlitt une enveloppe contenant 11 000 francs en petites coupures. Est-ce le fruit d’une transaction douteuse? Il y a soupçon de fraude fiscale. Laureline Mattiussi/Flammarion

Gilles Labarthe

Publié le 17.07.2023

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Parution » «Le 22 septembre 2010, un vieil homme monte dans un train à Zurich en direction de l’Allemagne. Difficile de deviner son âge. Sa silhouette est frêle, ses cheveux blancs, son dos voûté. Installé près de la fenêtre, il a gardé son manteau noir. Silencieux, il regarde le paysage défiler derrière la vitre.» Ainsi commence le récit d’un incroyable périple. Car le vieil homme en question, assis sur cette banquette de train et qui cherche à passer inaperçu, n’est autre que Cornelius Gurlitt, 77 ans. Discret, inquiet, solitaire…

L’histoire aurait pu s’arrêter là et ne jamais faire surface, mais voilà: peu après, à la suite d’un banal contrôle de douane à bord de ce train, un fonctionnaire lui trouve l’air nerveux. A-t-il quelque chose à déclare

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