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Tempête dans un verre d’alcool

31 jours sans boire: le «janvier sec» permet de s’interroger sur la place de l’alcool dans notre vie

«Le janvier sec nous dit, sans aucune obligation morale: essayons de ne pas boire pendant quelques semaines et regardons ce que cela fait!» © Adobe Stock
«Le janvier sec nous dit, sans aucune obligation morale: essayons de ne pas boire pendant quelques semaines et regardons ce que cela fait!» © Adobe Stock
Jean-Félix Savary © DR
Jean-Félix Savary © DR

Jean Ammann

Publié le 07.01.2021

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Santé » L’alcool accompagne l’humanité depuis 6000 ans et voici qu’il faudrait nous en séparer pour un mois. Et comme si cela ne suffisait pas, pour un mois de 31 jours. Cette drôle d’idée vient de l’Angleterre, où elle a pris forme en 2013: «dry january », autrement dit «janvier sec». Un mois sans boire, sans tchoter, sans pomper, sans siroter, sans s’en jeter un derrière la cravate…

Pourquoi le «janvier sec», un mois sans alcool, suscite-t-il tant de débats dans notre société?

Jean-Félix Savary: Le Groupement romand d’études des addictions coordonne cette initiative et nous nous réjouissons que le débat surgisse dans notre société. En Suisse, nous avons effectivement une relation ambiguë à l’alcool: nous sommes un pay

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