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Un requiem venu d’ailleurs

La rockeuse zurichoise Nadja Zela publie Greetings To Andromeda, superbe album dédié à son défunt mari, l’illustrateur Christophe Badoux

Nadja Zela possède un timbre soul d’une pureté absolue. Patient Records
Nadja Zela possède un timbre soul d’une pureté absolue. Patient Records

Jean-Philippe Bernard

Publié le 19.12.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Rock » Dans quelle sorte d’endroit sommes-nous? Loin du monde connu où s’entassent à longueur d’année des produits musicaux formatés, sans âme. Le vertige est immédiat, affolant et paradoxalement délicieux si l’on est prêt à lâcher prise. Oui, depuis la nuit des temps, il suffit de quelques secondes pour sentir qu’on a affaire à un grand disque.

Un grand disque? Celui qui tourne depuis moins de 10 secondes sur la platine en est un. Quelques notes d’harmonium permettent de rendre la brume moins opaque. Précédée par une voix vibrante d’une infinie douceur, la lumière entre dans la pièce, réchauffant les sens. Les uns après les autres. Andromeda, ritournelle obsédante échappée du fond des âges, ouvre Greetings To Andromeda, le nouvel album de la chanteuse zurichoise Nadja Zela.

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