Univers gangsta et cabaret enflammé
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Critique Nuithonie
Ce spectacle tient de l’utopie. Sur la scène d’Au dresseur de chapeaux, chacun a sa place, une voix, une chance de raconter, de jouer et de chanter. Le handicap est comme dépassé. Et c’est un bonheur extraordinaire de voir les dix comédiens-danseurs de L’Au de l’Astre, la compagnie issue des Ateliers de la Glâne, dans un tel don de soi. La dernière création de la compagnie s’est jouée vendredi et samedi à Nuithonie, devant des salles combles. Vendredi soir, le public renversé par la charge émotionnelle du spectacle a même fini par applaudir debout.
A quoi tient un tel miracle scénique? Où chaque acteur semble si juste, si à sa place, si heureux d’être là? Tout commence dans un vieux tripot poussiéreux – d’ailleurs le décor est grand et soigné avec ses parois patin