Thomas Wiesel, couci-couça
C’est surtout sur les réseaux sociaux que Thomas Wiesel a existé ces derniers mois, loin des planches. Entretien avec un humoriste que certains jugent «trop politique».
Aurélie Lebreau
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Il vient de retrouver la scène en catimini, le temps de deux dates au théâtre Boulimie à Lausanne, où il a présenté sa dernière création intitulée Ça va. Mais pour lui, ce n’est clairement pas encore la fête. «Depuis une année, on s’est réjoui si souvent à tort de retrouver la scène qu’avant d’avoir un pied dessus et une salle pleine devant moi, je ne prends plus rien pour acquis», lâche-t-il sur une terrasse lausannoise battue par le vent. La bise, la pluie, une vie culturelle qui redémarre à la vitesse d’un escargot alors que les saisons théâtrales, qui n’ont quasiment pas eu le temps d’exister, sont sur le point de s’achever: autant d’éléments qui laissent le trentenaire maussade.
«Certains m’ont avoué qu’ils ne s’info