J’ai été outré d’avoir lu qu’un âne dévoré par un loup ne constitue pas «un grand dommage» pour l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), qui a rejeté au début janvier la demande d’autorisation de tir d’un loup déposée par le canton des Grisons.

Qu’a pensé notre évêque de Myre à la lecture de ces articles? Lui qui vient de perdre son fidèle compagnon qui portait, sur son dos, cadeaux et friandises pour nos enfants. Je ne pense pas qu’un loup le remplacera!

Un autre exemple de l’utilité de ces merveilleux et splendides équidés: en Valais, un gardien de refuge de montagne utilisait deux ânes pour le transport des marchandises et matériaux divers pour son refuge, afin que ses hôtes soient aux petits soins. Il l’a fait par souci de protection de la nature et de l’environnement. Mais cela a un prix: des heures de marche et par tous les temps. Il y a encore beaucoup d’exemples de ce genre.

Mesdames et Messieurs de l’OFEV, vos propos sont déplacés envers ces animaux qui font la joie des petits et des plus grands comme moi. Etant donné que ces bêtes ne valent rien, prenez vos loups et votre courage (si vous en avez), et remplacez-les. Et je précise que je ne suis pas chasseur.

Louis Gremaud, Bulle