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«C’était un appel au secours»

Une trentaine d’activistes pour le climat vont être jugés après avoir perturbé le Black Friday en 2019

Lors de leur action de novembre 2019, certains militants anti-Black Friday avaient revêtu des toges rouges symbolisant le sang versé par les «espèces touchées par le changement climatique». © Léa Chabaud
Lors de leur action de novembre 2019, certains militants anti-Black Friday avaient revêtu des toges rouges symbolisant le sang versé par les «espèces touchées par le changement climatique». © Léa Chabaud

Marc-Roland Zoellig

Publié le 24.03.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Justice » Les mines sont graves derrière les masques faciaux, et le ton est solennel. «Les publicitaires nous manipulent, les baisses de prix proposées lors de ces journées sont illusoires, on ne tient compte ni des conditions de travail des personnes fabriquant ces objets, ni de l’impact environnemental de cette production.» Zélie, 25 ans, étudiante en sciences sociales et membre d’une association d’aide aux jeunes migrants, comparaîtra à la fin du mois de mai devant le juge de police de la Sarine aux côtés de Clara, étudiante en droit de 19 ans, et de trente autres militants pour le climat. Tous avaient pris part, le 29 novembre 2019, au blocage de l’entrée principale du centre commercial Fribourg Centre en plein Black Friday. Hier, Zélie et Clara l’ont affirmé devant les médias: leur combat est juste et elles demanderont l’acquitte

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