L’apiculture en dents de scie
Après une année 2021 mortifère, les abeilles produisent énormément. Le rucher est un art exigeant.
Patrick Chuard
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Apiculture » L’année 2021 restera synonyme de catastrophe pour les ruchers. Près de 40% des colonies d’abeilles domestiques n’ont pas survécu à l’automne, l’hiver et le début du printemps. C’est la mortalité la plus élevée en Suisse depuis dix ans, souligne Apisuisse, la faîtière de l’apiculture. Les exploitants d’abeilles fribourgeois n’ont pas échappé à cette hécatombe, principalement causée par les parasites et la météo exécrable de l’an dernier (lire ci-dessous). Certains ont tout perdu. «Mes dix ruches n’ont pas survécu. C’est la première fois que cela m’arrive, et c’est une expérience difficile. Sur le moment, j’ai presque eu envie de tout plaquer», confie Anne-Claude Jacquat, présidente de la Fédération f