L’atelier qui féminise la langue
Dix femmes et deux hommes ont pris part mardi à un cours sur l’écriture inclusive
Charles Grandjean
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Bulle » Ni DJ, ni groupe de rock endiablé, mardi soir à Ebullition. Le centre culturel bullois était plongé dans une atmosphère studieuse. Assis derrière des tables, stylo à la main pour la prise de notes, douze personnes ont assisté à un atelier d’écriture inclusive – soit la pratique d’inclure systématiquement le féminin dans les formules – mis sur pied par le collectif féministe du Sud fribourgeois.
Douze participants, vraiment? Plutôt dix participantes et deux participants, dont l’âge moyen se situe dans la vingtaine d’années.
En terrain conquisD’emblée, le ton est donné. «C’est très agréable d’avoir un public qui a été recruté par le collectif féministe. Du coup, cela donne une certaine base en termes d’idéologie