La fin de 135 ans d’histoire
Claude et Charlotte Rapin s’apprêtent à fermer leur quincaillerie plus que centenaire
Delphine Francey
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Payerne » En cet après-midi de décembre, les clients masqués défilent dans la quincaillerie Rapin, à Payerne. Fait inhabituel, certains présentoirs sont quasiment vides. Claude et Charlotte Rapin, patrons des lieux, liquident leur stock, car dans quelques mois ils doivent remettre à un nouveau propriétaire le bâtiment, qui a pignon sur la rue de Lausanne. Ils baisseront ainsi le rideau d’un commerce familial créé il y a plus de 135 ans pour profiter d’une retraite bien méritée. C’est toute une page d’histoire payernoise qui se tourne.
Claude Rapin s’accorde une petite pause, dans le bureau vitré installé juste après le comptoir, tout en surveillant d’un œil l’arrivée de clients. La pièce est remplie d’étagères qui supportent le poids des innombrables classeurs. Parmi les diver