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La récolte de signatures patine

L’Etat refuse d’accorder un délai pour l’initiative sur la gratuité des transports publics

En 2018, la gauche et les syndicats récoltaient des signatures contre l’ouverture des commerces jusqu’à 17h le samedi. Mais les temps changent et les militants subissent aujourd’hui les restrictions sanitaires. © Charly Rappo
En 2018, la gauche et les syndicats récoltaient des signatures contre l’ouverture des commerces jusqu’à 17h le samedi. Mais les temps changent et les militants subissent aujourd’hui les restrictions sanitaires. © Charly Rappo

Magalie Goumaz

Publié le 19.11.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Covid-19 » Rien à faire. L’Etat de Fribourg n’entend pas suspendre la récolte des signatures pour l’initiative sur la gratuité des transports publics, lancée par une coalition de gauche et d’organisations environnementales. Vice-chancelier d’Etat, Marc Valloton confirme cette décision. Le délai continue dès lors de courir, malgré la pandémie et les restrictions sanitaires.

Les initiants, qui demandent un gel de la procédure depuis mi-octobre, ne comprennent pas cet entêtement. «C’est devenu très compliqué de récolter des signatures. Il y a moins de monde dans les rues, les événements ont été annulés et on sent que les gens n’ont pas envie d’être approchés», raconte Jérémie Stöckli, du comité des Jeunes Vert-e-s. Le militant pointe aussi l’incohérence des autorités qui appellent à limiter les contacts, demandent aux gens d’éviter de sortir si ce n’est pas nécessaire et restent de marbre lorsqu’il s’agit de suspendre la récolte de signatures, qui implique de battre le pavé et

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