Le blues des colonies de vacances
A l’arrêt total ou presque depuis six mois, les hébergements collectifs craignent les annulations cet été
Claire Pasquier
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Pandémie » Les journées qui s’allongent et les températures printanières nous suggèrent que l’été n’est plus si loin. Propice aux colonies de vacances, la pause estivale inquiète les tenanciers d’hébergements collectifs du canton. C’est que la haute saison habituellement si fructueuse pourrait furieusement ressembler à l’été dernier. Avec ou sans Covid-19. A l’arrêt quasiment complet depuis cet automne, leurs propriétaires craignent une vague d’annulations. «Les gens s’organisent tôt. Presque tous les groupes qui devaient venir chez nous à Moléson d’ici à juin ont annulé. Et je reçois déjà des résiliations pour cet été», constate Pierre-André Briguet, responsable de la Renardière et de la colonie de Plan-Francey.