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Le Covid permet de prendre du temps

Le virus a des conséquences sur l’encadrement des personnes en situation de handicap mental

A la Colombière à Misery, tout comme dans toutes les institutions qui accueillent des personnes en situation de handicap, les visites ont dû être réduites. Mais le lien a pu être préservé. © Aldo Ellena
A la Colombière à Misery, tout comme dans toutes les institutions qui accueillent des personnes en situation de handicap, les visites ont dû être réduites. Mais le lien a pu être préservé. © Aldo Ellena

Stéphanie Buchs

Publié le 20.11.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Handicap mental » «Le Covid nous a donné du temps, nous a forcés à mieux observer et écouter les besoins de nos pensionnaires.» Lorenzo Pestalozzi, directeur de la Fondation fribourgeoise en faveur des personnes en situation de handicap mental et IMC adultes (FAH-SEB), met ainsi en évidence un aspect positif de la pandémie actuelle. L’institution accueille 115 personnes réparties sur deux sites principaux: la Colombière à Misery et le Heim Linde à Tentlingen.

S’il avoue que cette situation «a créé des souffrances et de la frustration pour les pensionnaires et leurs familles», Lorenzo Pestalozzi estime que les adaptations nécessaires ont aussi apporté des aspects positifs. «Nous avons dû diminuer les visites et les activités extérieures, mais nous avons gagné en apaisement. La diminution du lien avec le

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