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Les deux derniers habitants de la caserne de la Poya

Les derniers militaires ont quitté la caserne de la Poya ce mois de décembre. Deux anciens employés, Rose-Marie Jorand et Bernard Rotzetter, vivent toujours sur le site et l’ont vu évoluer. Ils racontent

Les militaires ont repris leur matériel et quitté mi-décembre la caserne de la Poya. Bientôt, ce sont les pas des requérants d’asile qui vont résonner dans les longs corridors. © Alain Wicht
Les militaires ont repris leur matériel et quitté mi-décembre la caserne de la Poya. Bientôt, ce sont les pas des requérants d’asile qui vont résonner dans les longs corridors. © Alain Wicht

Photos Alain Wicht textes Magalie Goumaz

Publié le 29.12.2022

Temps de lecture estimé : 13 minutes

Fribourg » La grille est fermée, le parking est vide, les stores sont baissés. Après plus de 70 ans de bons et loyaux services, la caserne de la Poya, à l’avenue du Général-Guisan à Fribourg, a vu partir les derniers militaires avant les fêtes. Une page se tourne, et c’était prévu ainsi lorsque, en 2013, le conseiller fédéral Ueli Maurer a annoncé que l’armée allait se concentrer sur certains sites et en abandonner d’autres.

Mais derrière le bâtiment principal, une maison est encore pleine de vie. C’est là qu’habitent Rose-Marie Jorand, 78 ans, et Bernard Rotzetter, 77 ans. Les deux retraités de la caserne ont pu conserver leur appartement respectif. Ils l’affirment tous les deux: ils ont vécu ici les plus belles années de leur vie et comptent bien y rester. Les autorités le leur on

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