Les taxis fribourgeois sont à l’arrêt
Le chiffre d’affaires des compagnies du Grand Fribourg a chuté de plus de 60% à cause de la pandémie
François Mauron
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Economie » A vélo dans Paris on dépasse les taxis, chantait Joe Dassin en 1972, dans La complainte de l’heure de pointe. C’est également le cas à Fribourg un demi-siècle plus tard, en ces tristes heures de pandémie de Covid-19. Pour la simple et bonne raison que les taxis sont à l’arrêt, la plupart du temps. «C’est très difficile. Depuis le début de la crise, il y a beaucoup moins de courses qu’auparavant. Conséquence: nous avons perdu les trois quarts de notre chiffre d’affaires», soupire Kuganeaswary Seevaratnam, administratrice de Taxis-Réunis ABC SA, l’un des deux grands acteurs de la capitale cantonale.
Selon la convention intercommunale sur le service des taxis, ce sont 36 concessions qui sont attribuées dans le Grand Fribourg (trente pour la capitale cantonale, trois pour Villars-sur-Glâne, deux pour Marly et un