Versions diamétralement opposées
Les violences survenues en 2020 au centre pour requérants de Chevrilles seront jugées plus tard
Marc-Roland Zoellig
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Chevrilles » Ce devait être le dénouement judiciaire d’une affaire très médiatisée, mais le procès des violences survenues durant les mois de mai et juin 2020 au centre pour requérants d’asile de la Gouglera, à Chevrilles, n’aura pas lieu dans l’immédiat. Six vigiles se sont bien présentés hier matin devant le Juge de police de la Sarine, la moitié d’entre eux comparaissant à la fois comme accusés et comme plaignants. Mais ils ne faisaient face qu’à un seul requérant d’asile sur les quatre convoqués aux débats et mis au bénéfice (pour ceux ayant été entre-temps renvoyés de Suisse) d’un sauf-conduit leur permettant d’effectuer le voyage retour sans risquer l’arrestation.
Laïla Batou, avocate des requérants accusant les vigiles de divers ac