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«On sait où je suis 24 heures sur 24»

Comme de nombreux sportifs d’élite, Charles Devantay est soumis à l’obligation de localisation

Depuis le 1er janvier 2020, conformément aux directives d’Antidoping Suisse, Charles Devantay doit donner «des informations détaillées sur sa localisation». © Alain Wicht
Depuis le 1er janvier 2020, conformément aux directives d’Antidoping Suisse, Charles Devantay doit donner «des informations détaillées sur sa localisation». © Alain Wicht

Jean Ammann

Publié le 18.11.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Antidopage » En anglais, cela se dit «no show»: l’athlète n’était pas là où il devait être lorsque le contrôleur antidoping s’est présenté, car les athlètes doivent fournir leur emploi du temps afin d’être localisés en permanence. Christian Coleman, le meilleur coureur de 100 m actuel (9’’76 en septembre 2019) est suspendu pour avoir manqué trois fois à son obligation de localisation. Sur le site de L’Equipe, un lecteur a résumé l’affaire comme suit: «Pour moi, un no show, tu es négligent… deux no shows, tu es un idiot… trois no shows, tu es un tricheur…»

Coleman n’est pas le seul athlète visé: Salwa Eid Nasser, championne du monde du 400 m à Doha dans un extraordinaire chrono de 48’’14, a manqué trois fois à son de

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