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Pour gagner, un bateau doit voler

Nombre de voiliers du Vendée Globe sont munis de foils, appendices qui permettent de soulever la coque

Pierre Salinas

Publié le 03.12.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Voile » «Maman, les p’tits bateaux, qui vont sur l’eau, ont-ils des ailes? Mais oui mon gros bêta, s’ils n’en avaient pas, ils ne dans’raient pas.» Datant du début du XXe siècle, cette comptine avait quelque chose de prémonitoire pour les courageux marins qui, le 8 novembre dernier, se sont élancés des Sables-d’Olonne pour un tour du monde qu’ils boucleront en moins de 80 jours. Car oui, les bateaux du Vendée Globe, les deux tiers pour le moins, ont des ailes. Ils sifflent, grognent, chantent, hurlent d’être ballottés dans tous les sens. Mais, non, ils ne dansent pas: ils volent. C’est ça. Lorsque les conditions de vent le permettent, les monocoques de classe IMOCA du Vendée Globe prennent de la hauteur et lévitent, fendant l’air à près de 40 nœuds, soit environ 70 km/h.

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