Le tournis mais pas l’ivresse
Pascal Dupasquier
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Chronique
Humeur. Dans Le mariage de Figaro, Beaumarchais disait: «Tout finit par des chansons.» Mais ça, c’était avant. Avant le Covid-19, avant cette valse à mille temps du «je-confine-je-déconfine-je-reconfine», avant cette vie de fourmis où plus personne n’a le loisir de chanter, même pas au temps chaud… C’était avant ce monde de tournis, de fuite en avant, de nez dans le guidon, de hardi petit on fera les comptes à la fin. Mais à la fin de quoi? De notre vie sportive? De notre vie professionnelle? De notre vie tout court, pour autant que la Grande Faucheuse nous accorde un sursis pour le faire?
Qu’il me semble beau, le temps de Beaumarchais, le temps où Figaro pouvait se marier avec Suzanne sans masque ni gel désinfectant, sans le mètre cinquante de distanciation sociale, sans le traçage des convives au cas où&helli