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Sans pression, mais pas sans ambition

Publié le 24.09.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Cyclisme » Les Suisses auront des atouts à faire valoir ce week-end en Australie.

Swiss Cycling aborde sans pression les deux dernières journées des mondiaux sur route, après avoir remporté un set complet de médailles dans les contre-la-montre. Mais pas sans ambition: «Seules les médailles comptent», rappelle Mauro Schmid.

La Suisse ne possède certes pas le collectif le plus impressionnant pour les courses en ligne du week-end, chez les hommes comme chez les dames. Mais ses atouts sont nombreux, malgré le forfait du médaillé de bronze de 2020 Marc Hirschi. Un autre coureur prometteur espère d’ailleurs faire aussi bien à Wollongong. Vainqueur d’une étape sur le Giro 2021, Mauro Schmid n’a pas peur d’afficher des ambitions élevées avant ses premiers championnats du monde. La confiance est là.

«En principe, seules les médailles comptent aux championnats du monde», lâche le Zurichois de 22 ans, qui ne se contentera certainement pas de rallier l’arrivée avec les meilleurs. «Je préfère attaquer et éventuellement disparaître, plutôt que de devoir me reprocher de ne pas m’être montré suffisamment actif.» Le parcours n’est pas seulement jugé exigeant en raison de sa longueur considérable (près de 270 km). L’enchaînement des courtes mais rugueuses montées devrait réduire considérablement le peloton au fur et à mesure que la course avance. «Je m’attends à une course difficile. Lorsque nous entrerons dans la phase décisive, je pense qu’il n’y aura plus que quelques coureurs à l’avant», estime Mauro Schmid. «Le parcours est en principe adapté à mes capacités, et ma courbe de forme ascendante me rend confiant», souligne-t-il.

Swiss Cycling peut également rêver de podium samedi dans la course en ligne des dames, grâce à Elise Chabbey. La Genevoise de 29 ans affiche la grande forme depuis plusieurs semaines, avec notamment une 2e place dans la 3e étape de la récente Vuelta féminine. L’or conquis dans le contre-la-montre par équipe lui a donné des ailes. De plus, le parcours de 164,3 km, le plus long de l’histoire des championnats du monde, est taillé sur mesure pour les coureuses ayant de grosses qualités de puncheuse. L’ancienne kayakiste, qui avait participé aux JO 2012 dans la discipline, en fait partie. «Le parcours est dur, il y aura peu de moments calmes pour reprendre son souffle. En revanche, il offre de nombreuses possibilités d’essayer quelque chose. Je m’attends à une course agressive», prévoit Elise Chabbey.

Dominik Moser, Ats

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