Un Giro qui aura un goût d’au revoir
Malgré le futur retrait de son équipe et un avenir très incertain, Danilo Wyss veut savourer son Tour d’Italie
François Rossier
Cyclisme » Le Tour de France a peine bouclé, le nouveau champion du monde tout juste irisé et voilà qu’arrive… le Giro d’Italie! Un calendrier démentiel, conséquence directe de la pandémie, qui ravit les amoureux de la petite reine. Les coureurs, eux, ont dû faire des choix. Déjà rare ces dernières années, l’enchaînement des grands tours est devenu compliqué, voire impossible si l’on songe que la Vuelta espagnole commencera alors même que le peloton du Giro n’aura pas encore franchi la ligne d’arrivée.
Historiquement rosé, habituellement printanier et souvent international, le Tour d’Italie a dû se réinventer. Désormais teinté de belles couleurs automnales – quelle affiche officielle! –, le Giro a abandonné son départ en… Hongrie pour se concentrer