Football » La sonnerie retentit. Fin de la première mi-temps, changement de camp. Luca Cibelli en a terminé avec sa vie «normale» pour aujourd’hui. Enseignant en sport à l’établissement secondaire d’Avenches à temps partiel, le prof de gym range son barda et roule jusqu’à Fétigny, où il vit aux côtés de sa femme et de ses deux enfants. Seul, sur le terrain de football du village qu’il connaît bien pour l’avoir piétiné en 3e ligue mais surtout en 5e ligue avec la «deux», le Broyard de 35 ans s’entraîne «comme une machine». Pas le choix. «Pour suivre les joueurs qui vont de plus en plus vite, il faut ce qu’il faut. Courir et «tchatcher» en même temps, ça demande de pouvoir tenir longtemps dans la zone rouge. Le cliché de l’arbitre bedonnant