Après le coup de gueule, le coup de griffe
Contrairement au match du 17 janvier, Gottéron est reparti de Davos avec une victoire et le sourire
Pierre Schouwey, Davos
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National League » «Je suis un peu moins fâché que la saison passée au moment de venir vous voir.» Sans que personne ne lui ait posé la question, Christian Dubé, tout sourire, fait référence au 17 janvier dernier. Ce jour-là dans les montagnes grisonnes, Fribourg-Gottéron s’était écroulé (7-2) après avoir encaissé quatre buts en moins de cinq minutes. A l’interview d’après-match, l’entraîneur des Dragons n’avait pas épargné son équipe – doux euphémisme. Un acte fondateur, si l’on songe à la fin de championnat canon de ses protégés. «A la théorie, je n’ai pas rappelé cet épisode à mes joueurs, car la moitié d’entre eux n’était pas là. Et le passé, c’est du passé», insiste