Des «bad boys» pas si méchants
Enfants terribles, ils inspirent la crainte à leurs adversaires. Dans leur vestiaire, l’ambiance est tout autre
Matthias Davet
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Hockey sur glace » «Bad boys» et hockey sur glace ont toujours fait bon ménage. En NHL, une tête est mise à prix en ce moment: celle de Tom Wilson (lire ci-dessous). Les supporters suisses ne sont pas en reste, ayant vu défiler, lors de ces 15 dernières années, Shawn Heins, Maxim Lapierre ou, plus récemment, Tristan Scherwey ou Chris DiDomenico (pour ne citer qu’eux).
Sanguins, sulfureux, provocateurs, sachant mettre les mauvais coups au bon moment, ces enfants terribles du hockey helvétique n’ont pas la même attitude avec leurs coéquipiers.
Herzog, le «gentil»En février dernier, Fabrice Herzog a reçu l’amende la plus salée de l’exercice 2020-2021: huit matches de suspension avec 11 150 francs à débourser. La violente charge à la tête d’Eric Ray Blum, additionnée au caractère récidiviste du Davosien, peut expliquer une telle sanction. Valentin Nussbaumer, arrivé de Bienne un peu plus d’un mois avant la rencontre contre Berne, a été surpris par le geste de son coéquipie