Daria Kasatkina, c’est un peu tout ça
Qualifiée pour les demi-finales, la Russe cristallise les problématiques d’un tennis féminin qui se cherche
Pierre Salinas
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Roland-Garros » Elle gagnerait à être connue, ne serait-ce que pour cette moue qu’elle affiche quand un je-ne-sais-quoi, un grain de sable, le taux de pollen ou le ronron de la clim lui pique le nez, qu’elle a fin par ailleurs. Matricule 20 au dernier classement WTA, Daria Kasatkina s’est qualifiée hier aux dépens de sa compatriote Veronika Kudermetova pour les demi-finales de Roland-Garros, où elle affrontera aujourd’hui la Polonaise et N°1 mondial Iga Swiatek. Jamais la Russe de 25 ans n’avait été à pareille fête en grand chelem même si, en 2018, elle avait compté parmi les membres éminents du top 10. Avant de se claquemurer dans sa chambre d’hôtel de longs mois durant, les résultats et la motivation en berne.
Joueuse libérée dont la personnalité tantôt joviale, rebelle, triste ou fantasque rappelle celle