Moi, Tsitsipas, talent pris en tenailles
Pierre Salinas
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Exergue
Open d’Australie. » Je m’appelle Stefanos Tsitsipas, mais j’aurais pu m’appeler Casper Ruud, Matteo Berrettini, Andrei Rublev, Taylor Fritz, Frances Tiafoe ou encore Alexander Zverev, dont on dit qu’il est le plus doué de nous tous. Nous avons entre 24 et 26 ans, excellons chacun à notre manière dans l’art de taper dans une balle avec une raquette, mais courons encore et toujours derrière ce pour quoi nous sommes programmés depuis notre plus tendre enfance: un titre du grand chelem, les seuls qui comptent vraiment. Si nous n’étions pas des jeunes hommes pressés, je souscrirais à la thèse qui veut que l’avenir reste notre plus sûr allié, qu’un jour ou l’autre, certainement bientôt, notre tour viendra. Mais la vérité est que notre fenêtre de tir n’est pas aussi grande que ce que notre âge laisse &