A l’UDC, le style change, pas la ligne
Grand favori à la présidence, le Tessinois Marco Chiesa se battra pour les valeurs du parti conservateur
Philippe Boeglin
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Portrait politique » En français, son nom signifie «église». Religieux, Marco Chiesa? «J’ai des convictions chrétiennes, mais ne suis pas pratiquant.» Cela ne l’empêche pas d’être l’homme providentiel de l’UDC. Après des mois de recherches intensives, qui ont parfois paru désespérées, le parti national-conservateur a trouvé sa perle rare. Sauf cataclysme, le Tessinois devrait être élu président le 22 août lors de l’Assemblée des délégués et succéder au Bernois Albert Rösti. Il entrera dans l’histoire: jamais un Latin n’avait occupé cette fonction.
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