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Consentement à inscrire

Publié le 23.11.2020

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Code pénal » La Suisse doit intégrer la notion de consentement dans sa révision du Code pénal. Les collectifs romands de la Grève féministe et des femmes l’exigent, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre.

Aujourd’hui, pour qu’un viol soit reconnu comme tel par la justice, il faut prouver qu’il y a eu contrainte, a indiqué l’Association interjurassienne grève des femmes hier dans un communiqué. «Or, cette définition annihile notamment l’état de sidération rapporté par de nombreuses personnes ayant subi un viol», écrit-elle.

L’association avance aussi que cela ne respecte pas la Convention d’Istanbul, entrée en vigueur en 2018 en Suisse. Le texte prévoit entre autres que l’absence de consentement soit au centre de la définition juridique du viol et d’autres violences sexuelles.

La Grève féministe et des femmes demande aussi des fonds pour mettre en place des politiques de prévention et d’éducation sur les violences sexistes et sexuelles en Suisse. Des mobilisations auront lieu durant la journée du 25 novembre dans plusieurs localités de Suisse romande, dans le respect des mesures sanitaires. En outre, des bougies seront allumées à 18 h 30 pour rendre visibles les violences sexistes et sexuelles subies par les femmes. ATS

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