La précarité des chercheurs dénoncée
La relève scientifique universitaire en a assez des contrats à durée déterminée et a lancé une pétition
Sevan Pearson
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Hautes Ecoles » Caroline*, la quarantaine, employée dans le domaine de la culture après un long chômage et une reconversion professionnelle difficile, pensait faire une carrière académique. Elle a jeté l’éponge, elle qui avait été maître assistante à la Faculté des lettres à l'Université de Genève pendant dix ans (dont deux en tant que boursière). Or ce type de poste est à durée déterminée. Arrivée à l’échéance de son contrat après quelques mois sans renouvellement possible, elle a obtenu une suppléance de chargée de cours.
«Ce nouveau poste à durée déterminée ne me permettait pas de vivre. J’ai donc dû m’inscrire au chômage, afin de compléter mes revenus», témoigne la Genevoise. Cette p&eac