Pandémie » Un masque chirurgical toutes les deux secondes: c’est le rythme de production d’Amyna3, une entreprise de Corgémont (BE) spécialisée dans cette pièce devenue indispensable en temps de pandémie. Comme d’autres en Suisse, Amyna3 souffre de la concurrence chinoise. Une association vient de voir le jour pour défendre les mérites du masque suisse.

Mécanicien et électricien de formation, Daniel Binggeli a l’œil. Aucune défaillance ne lui échappe. Depuis novembre, les deux machines importées de Chine, pesant 65 000 francs chacune, produisent en moyenne 14 000 masques par jour. «Ils sont constitués de trois couches, deux blanches et une bleue», explique le spécialiste, désignant trois grands rouleaux qui tournent et alimentent un tapis roulant.

Daniel Binggeli p