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Le virus a attisé la pauvreté

La précarité en Suisse a gagné du terrain cette année. Alors qu’il vient de quitter Caritas Suisse après douze ans à sa direction, le Fribourgeois Hugo Fasel, désormais retraité, revient sur ce contexte particulier. Interview

Le printemps dernier à Genève, les files d’attente qui se formaient dans le but d’obtenir un sac de nourriture ont marqué les esprits. © Keystone-archives
Le printemps dernier à Genève, les files d’attente qui se formaient dans le but d’obtenir un sac de nourriture ont marqué les esprits. © Keystone-archives

Igor Cardellini

Publié le 28.12.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Entraide » Loyer, factures d’assurance-maladie, ordinateur, vêtements et nourriture. Depuis le début de la pandémie l’aide de Caritas a été fortement sollicitée. Un nombre croissant de personnes se retrouve dans une situation précaire, voire en dessous du seuil de pauvreté. Des cas qui viennent s’ajouter aux 660 000 personnes touchées par la pauvreté (7,9% de la population), selon des chiffres de l’Office fédéral de la statistique de 2018. Parmi elles, 135 000 étaient actives (elles représentent 3,7% des Suisses). L’œuvre d’entraide, qui lutte contre la pauvreté au quotidien, est bien placée pour déceler les signes de cette évolution. Le Fribourgeois Hugo Fasel, ancien conseiller national chrétien-social, directeur de Caritas Suisse pendant douze ans et qui vient de passer le flambeau à Peter Marbe

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