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Les hôteliers libres de fixer leurs prix

Le parlement réduit l’emprise des opérateurs en ligne en interdisant les clauses de parité tarifaire

Une chambre moins chère sur le site de l’hôtel que sur la plateforme en ligne? A l’avenir, ce sera possible. © Keystone-archives
Une chambre moins chère sur le site de l’hôtel que sur la plateforme en ligne? A l’avenir, ce sera possible. © Keystone-archives

Philippe Castella

Publié le 09.06.2022

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Tourisme, François Baumann » Dur mois de juin pour les plateformes de réservation en ligne. Après la décision vendredi du Tribunal fédéral de considérer les chauffeurs Uber comme des employés, voilà que le parlement restreint la marge de manœuvre des plateformes actives dans les réservations hôtelières, Booking et Expedia en tête. Il leur sera désormais interdit de conclure des clauses de parité tarifaire. Il s’agit là d’accords que les opérateurs en ligne imposent aux hôteliers afin de les empêcher de proposer sur leur propre site internet des chambres à un meilleur prix.

A la suite du Conseil national en mars et contre l’avis du Conseil fédéral, le Conseil des Etats a choisi hier d’étendre cette interdiction aux clauses de parité concernant la disponibilité ou les co

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