Une fascination sans limite pour des volatiles voraces et télégéniques
Ariane Gigon
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La vie des bêtes. » Outre-Sarine
Ce printemps, à la surprise de non-spécialistes, des comptes-rendus se sont multipliés dans différents médias sur la vie quotidienne d’un faucon pèlerin à Zurich. Car le volatile a fait son nid devant une caméra. Il a son propre groupe Facebook et son canal Youtube. Mais, décevant l’attente des curieuses et des curieux, il ne semble pas avoir eu de progéniture cette année.
La planche d’entrée du nid est située un peu en dessous du sommet de la tour de la station d’incinération de la Josefstrasse, qui culmine à 87 mètres, au centre de Zurich. En temps réel, n’importe qui peut surveiller l’endroit: le faucon pèlerin est-il en train de se reposer ou de regarder le monde en dessous de lui? Ou plutôt de dépiauter et de prendre son repas, se croyant seul au monde et peu regardant sur les bonnes manières?
Car le plus souvent, le spectacle se présentant sur l’écran des «deux-pattes connectés» (nous, donc) se réduit aux restes de victuailles ingur