Une façon de gratter sous les apparences
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Critique théâtre
La pièce s’appelle La poésie de l’échec, mais elle pourrait très bien s’appeler aussi «la petite mélodie du bonheur». Ses personnages ont tous une furieuse envie, une soif inextinguible de bonheur. Ils ont des sursauts de joie, même quand tout va mal. Il n’y avait aucun risque de tomber bas mardi soir à Villars-sur-Glâne, lors de la première de la Compagnie Marjolaine Minot. Le genre du spectacle est délibérément comique, l’humour est burlesque souvent, franchement noir aussi parfois. Comme si parler d’échec obligeait à la légèreté.
Oui, cette nouvelle création nuithonienne allège, comme si elle avait le pouvoir de réconforter, chaque fois que nous n’avons pas eu l’heur de briller, chaque fois que nous sommes confrontés à nos rat&ea