C’est un tour de force qu’a réalisé Guy Parmelin. Et lundi, à son retour de Delhi, il s’est dit «fier» d’avoir pu signer un accord de libre-échange avec l’Inde, après «un processus long et sinueux qui a duré seize ans». L’accord inclut la Suisse et ses partenaires de l’AELE (Association européenne de libre-échange), à savoir la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.

Le tour de force, c’est surtout d’avoir damé le pion à l’Union européenne pour s’ouvrir la porte du marché indien, le plus peuplé du monde désormais avec son 1,4 milliard d’habitants. «Cela nous donne quelques années d’avance sur nos partenaires européens», s’est félicité le ministre de l’Economie.

De quoi faire saliver les représentants des milieux économiques, présents lundi à Berne aux côtés du Vaudois. «L’Inde a connu une forte croissance économique ces dernières années, et c’est un marché d’avenir avec un très gros potentiel», se réjouit le président d’Economiesuisse Christoph Mäder.