Premièrement, il faut prendre rendez-vous. J’appelle, je choisis la date et l’heure. «Parfait! C’est réservé!» me dit la personne au téléphone. Pour l’instant, tout va bien. Vient ensuite le jour du dépistage. Petite boule au ventre, je me dis: «Imagine que l’on te découvre un truc qui n’a plus été recensé depuis les Mayas?» Les idées bizarres bombardent mon esprit, presque à en perdre mon bon sens. J’arrive au centre, on m’accueille avec un grand sourire. Quelque chose se trame? Après une petite anamnèse globale de mon état de santé, on me demande les délais de mes derniers rapports. Alors je compte, même avec les doigts, à savoir qu’il faut six semaines pour détecter le VIH dans le sang. Longtemps ou pas longtemps, ce ne sont pas vos affaires, mais en tout cas, la personne en face de moi me met vraiment à l’aise: je lui parle comme si c’était un pote. Après quelques minutes de sensibilisation (qui me font vraiment du bien, car j’avais oublié une grande partie des informations), on