Société: Derrière Blanc-Manger Coco, l’éternelle question «Peut-on rire de tout»?
Pour interroger l’humour et ses limites, La Liberté a réuni cinq personnalités de sensibilités différentes autour du jeu d’apéro Blanc-Manger Coco.
Claire Pasquier
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«Il y a deux manières de sauver la France de la faillite, une grande réforme fiscale et…» La charia/Une promotion canapé/Une chiotte à la turque et rien pour s’essuyer/Echanger des banalités/En évitant de manger trop gras, trop salé, trop sucré. Laquelle de ces propositions vous fait le plus rire? Toutes? Aucune? Et pourquoi? Voilà pour l’introduction à Blanc-Manger Coco, jeu d’apéro politiquement incorrect. Le but: une carte commune à laquelle proposer une réponse parmi onze cartes préalablement distribuées. La plus drôle remporte le point; le premier joueur avec cinq points gagne la partie.
Commercialisé depuis 2014, ce jeu de société français au nom de dessert martiniquais se définit comme «le premier jeu pour adultes, pensé par des adolescents, produit par des enfants». Alors qu’il s’apprête à fêter ses dix ans et qu’il a été écoulé à 3 millions d’exemplaires, ses concepteurs proposent même au public de contribuer à la création de nouvelles cartes.
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