La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Société: Devant la chute de la fécondité, des solutions gouvernementales s’esquissent

Confrontés au recul historique des naissances, certains pays tentent d’inciter leur population à faire des bébés à coups de campagnes de communication ou de primes. Mais il en faut beaucoup plus pour influencer les choix des familles.

Le taux de fécondité en Suisse a atteint en 2022 son plus bas niveau depuis 2001. © Unsplash
Le taux de fécondité en Suisse a atteint en 2022 son plus bas niveau depuis 2001. © Unsplash

Pauline Turuban, Swissinfo

Publié le 11.03.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Il est devenu rare de croiser une famille de 3 ou 4 enfants. Comme beaucoup d’économies développées (lire ci-dessous), la Suisse est passée sous le seuil de renouvellement de la population – 2,1 enfants par femme – dès le début des années 1970. Mais les chiffres publiés l’an dernier par l’Office fédéral de la statistique (OFS) ont tout de même interpellé: en 2022, le taux de fécondité est tombé sous 1,4, le plus bas niveau depuis 2001. Et ce alors qu’avoir au moins deux enfants reste un idéal pour près de 9 personnes sur 10.

Charge financière

Le recul des naissances, en particulier dans les pays développés, est lié à une combinaison de facteurs. Tomas Sobotka, directeur adjoint de l’Institut de démographie de Vienne, à la tête d’un groupe de recherche européen sur la fertilité et la famille, pointe en premier lieu les contraintes socio-économiques telles que la cherté du logement ou des modes de garde, la précarité de l’emploi ou la stagnation des revenus.

En Suisse par e

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11