La vérité de la phase préliminaire n’est pas toujours celle des matches à élimination directe. La Suisse ne le savait que trop bien, elle qui avait dominé le Comité olympique russe en quart de finale après s’être inclinée contre ce même adversaire quelques jours plus tôt. Vainqueurs de la Finlande la semaine passée, les protégées de Colin Muller ont été victimes du même coup lors de la petite finale, perdue 4-0 ce mercredi soir.

«C’est très dur. Elles ne nous ont laissé aucune chance», déplore Sarah Forster. En retard d’une seule longueur à la fin du deuxième tiers, les Suissesses se sont accrochées au souvenir de 2014 pour y croire. «A Sotchi, nous étions même menées 2-0 après 40 minutes, rappelle la Jurassienne. Sur le banc, nous sommes plusi