Victoire 7-1 de Gottéron après un deuxième tiers incendiaire!

Pour leur troisième match à domicile cette saison, Fribourg-Gottéron évoluait vendredi soir pour la troisième fois devant une patinoire à guichets fermés. Et c’est un euphémisme de dire que les spectateurs de la BCF Arena en ont eu pour leur argent. Leur équipe favorite a fait la peau de l’Aigle, champion en titre, en l’écrabouillant sur le score de 7-1.

Dominateurs durant la première période, les Dragons ont ouvert la marque par l’intermédiaire de Sörensen, qui s’est montré en jambe dès les premières minutes de la partie en inscrivant son deuxième but de la saison après un joli numéro de soliste (6e, 1-0). Ce n’était que le début de la partition sans fausse note jouée par l’attaquant suédois ce soir. Son compatriote Andreas Borgman, de plus en plus à l’aise et impactant dans le système de Christian Dubé, a doublé la mise quelques minutes plus tard, profitant d’une pénalité différée sifflée à l’encontre des Genevois. Malgré la très solide prestation proposée par les Fribourgeois durant les vingt minutes initiales, leurs visiteurs sont parvenus à réduire la marque par Maurer après un engagement remporté en zone adverse. Le seul bémol de la soirée car le meilleur restait à venir.

Alerte pyromanie durant le deuxième tiers

Alors que l’on avait encore en tête les trous d’air qu’ont connus les hommes de Christian Dubé durant le tiers médian des premières rencontres de la saison, ceux-ci ont montré qu’il s’agissait de l’histoire ancienne. Survoltés, enflammés, transcendés durant les dix premières minutes de la période, mais faisant surtout preuve d’un réalisme froid, les Dragons ont frappé par cinq fois dans ce laps de temps! Par Sörensen d’abord, qui a transformé avec une grande maîtrise technique un penalty obtenu par Marchon (22e, 3-1), puis par De la Rose, Jörg et DiDomenico, qui ont tour à tour conclu des mouvements collectifs et profité du laxisme coupable de la défense adverse. Sörensen a ensuite parachevé son œuvre de la soirée en marquant son troisième but (32e, 7-1).

Pénalités… genevoises

Le troisième tiers, qu’il fallait bien jouer, a été l’occasion pour les arbitres de mettre leur sifflet à contribution à l’encontre de Genevois au comble de la frustration. Noah Rod a écopé de cinq minutes de pénalité et d’une pénalité de match pour une mauvaise charge sur Jörg alors que l’on retiendra aussi l’image, ô combien symbolique, du portier Robert Mayer qui a laissé exploser sa rage en frappant sa canne contre son but, tel un joueur de tennis fracassant sa raquette.  Côté fribourgeois, on notera avec satisfaction que les joueurs ont été disciplinés ce soir, avec seulement deux minutes de punition récoltées. Match plein des Dragons donc, qui aurait été parfait s’il avait permis d’offrir un premier blanchissage (mérité) à leur ange gardien Reto Berra. Le portier fribourgeois tentera de réaliser cette performance dès samedi face à Zurich, un adversaire qui risque de se révéler bien plus coriace qu’un Genève-Servette décidément pas dans son assiette en ce début de saison.

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