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Internement des assassins mineurs: le National entre en matière

Plusieurs orateurs ont souligné que la mesure concernerait des cas rares mais graves (image d'illustration). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
Plusieurs orateurs ont souligné que la mesure concernerait des cas rares mais graves (image d'illustration). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
Plusieurs orateurs ont souligné que la mesure concernerait des cas rares mais graves (image d'illustration). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA
Plusieurs orateurs ont souligné que la mesure concernerait des cas rares mais graves (image d'illustration). © KEYSTONE/ENNIO LEANZA


Publié le 28.02.2024


Le Conseil national est entré en matière mercredi par 129 voix contre 61 sur l'internement des assassins mineurs. La gauche a tenté en vain de s'y opposer. Le Conseil des Etats a déjà donné son feu vert à ce durcissement voulu par le Conseil fédéral.

Le projet prévoit que l'internement ne s'applique qu'aux personnes qui ont commis un assassinat après l’âge de 16 ans et qui, à la fin de la peine ou de la mesure relevant du droit pénal des mineurs, présentent un risque sérieux de commettre un nouvel assassinat. L'internement des mineurs doit être possible, quand bien même il est délicat. La règlementation est formulée de manière très restrictive, a relevé Vincent Maître (C/GE) pour la commission.

Le système actuel est équilibré. Il vise la thérapie et son taux de succès est très élevé. Il n'y a pas besoin de révision, a opposé en vain Florence Brenzikofer (Vert-e-s/BL). Et d'ajouter qu'il n'est pas possible de prévoir à l'adolescence quel sera l'avenir d'un jeune.

Les débats se poursuivent avec l'examen en détail du projet.

ats

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